mardi 28 juin 2016

UNE JOURNEE PAS SI PERDU (suite et fin)

Tout à coup elle s'arrête et me demande ce que j'ai sur le sexe...
Je suis surpris et inquiet par la question et lui demande aussitôt ce qui la turlupine pendant qu'elle turlute ma pine. Il se trouve que je n'avais jamais remarqué que j'étais pourvu de petits boutons, papules pour être exact, sur le gland. Sur le coup je ne sais pas trop quoi dire mais après enquête auprès du médecin il n'y a rien de grave à la barrière de corail entre mon gland et le reste de mon pénis.  Petit aparté sur ma bite. On appelle cela une couronne perlée et c'est due à l'hypercroissance des follicules sébacés sous l'effet d'un taux d'hormones sexuelles élevées, merci Wikipédia ! Nous reprenons donc là où nous nous étions arrêtés. Moi paisiblement installé dans le canapé avec une vue sublime du reflet de ses fesses sur le miroir face à nous et elle, entre mes jambes, un coussin sous ses genoux à faire des va et vient comme le dit si bien la chanson de Claude François... Je lui demande si je dois la prévenir lorsque je sentirais la sève montée en moi mais elle me répond qu'elle a l'expérience donc je la laisse faire... Après un long moment de stimulation, rien ne se passe donc je me décide de l'aider en me touchant moi même... Je pense que d'apprendre que mon organe génital a une couronne au dessus de sa tête a fait naitre dans mon cerveau d'esclave sexuel un certain blocage... Mon sexe reconnaissant son maitre devient tout à coup beaucoup plus réceptif et lorsque je sens le déluge arriver elle me soumet d'éjaculer sur ses seins. Je m'exécute mais rétrospectivement si j'avais su la quantité de sperme qui allait sortir de ma verge j'aurai tenter d'écrire quelque chose, un peu comme la signature d'un roi sur un traité constitutionnel ! Elle part se rincer et lorsqu'elle revient nous parlons rapidement. J'apprends en fait qu'elle pratique l'échangisme. De plus elle trouve que je suis vachement à l'aise pour quelqu'un qui se retrouve sur un tel site pour la première fois. C'est étonnant comment les personnes nous perçoivent alors que l'on est tout à fait le contraire même si je suis conscient d'envoyer un signal de mâle dominant alors que je suis plutôt la tendresse incarnée... Comme quoi je dois être un super "façadier" avec un crépi propre et luisant à l'extérieur mais terriblement friable à l'intérieur... Bref, je lui propose de lui faire plaisir à mon tour en reprenant le même mode opératoire mais en inversant les rôles. Je me retrouve donc accroupi sur mon petit coussin et elle s'amuse à me faire constater qu'elle aperçoit mes fesses dans la glace. Je sens tout à coup un petit courant d'air venant de la baie vitrée laissée entrouverte. Nous avons un mélange de gêne et d'amusement à s'imaginer un zigoto nous espionnant par sa fenêtre... Je commence mon cunilingus en fouinant ma langue dans sa forêt noire et très rapidement elle me dit "Tu me mets pas un doigt ?" auquel je répond cash "Tu veux pas boire verre avant" en référence à la mythique scène des nuls dans l'excellent film la cité de la peur... Nous rigolons et me mets à exposer une thèse sur ma façon de faire les cunis car je pense qu'il faut d'abord susciter le plaisir avant de se jeter dans la gueule du loup... Plutôt que d'actionner ma langue entre ses cuisses, je l'utilise pour un oratoire bien pensé ce qui a le don de l'exciter d'avantage. J'ai alors bien fait de tourner ma langue sept fois dans la bouche en parlant... Elle me crie "Prends moi grand fou !" J'enfile illico un condom, introduit mon sexe dans le sien et rejoue la chevauchée fantastique de dix neuf cent trente neuf... Mon affaire terminé dans cette mare violette, je retire mon bonnet de nageur maculé de ma progéniture qui ne verra jamais le jour... Je termine mon verre de vin rouge avec le sentiment du devoir accompli. Nous partons l'un après l'autre à la douche et lorsqu'elle s'y trouve j'en profite pour zieuter sur mon téléphone. Il se trouve que j'ai reçu un message de mon ex et je dois la rappeler...
Lorsqu'elle arrive en peignoir je lui annonce que je dois partir en lui prétextant un bobard... On s'embrasse une dernière fois et quand j'arrive à la porte je la vois penchée sur le rebord du canapé et elle me dit "la prochaine fois tu me dois une levrette !"
Je suis en admiration devant cette cambrure parfaite car souvent une femme en levrette a tendance à se positionner avec le dos rond et la posture en devient nettement moins bandante...Je la salue, lui fait un clin d'oeil, ferme la porte et repart avec la ferme intention de m'essayer au libertinage...

lundi 27 juin 2016

UNE JOURNEE PAS SI PERDU FINALEMENT PARTIE 4

Je pousse la porte, entre et me trouve dans une petite entrée desservant plusieurs pièces. J'entends tout doucement "Vas y rentre". Je m'avance et me trouve dans un petit appartement coquet d'une cinquantaine de mètres carrés avec une pièce à vivre donnant sur une sympathique terrasse de laquelle on peut apercevoir tel un cirque le bout de quartier avec son bassin entouré des prestigieux bâtiments disparates. Il y a aussi une chambre donnant sur une salle de bain avec baignoire et un petit WC attenant au hall qui dirige vers les différentes pièces mais qui je trouve fait perdre un espace fou à cette petite demeure...
Bref, me voici dans le séjour-cuisine dans lequel se trouve au beau milieu une barre fixée du sol au plafond. Je m'approche du canapé et je vois surgir de la chambre une tigresse ! J'emplois ce terme car elle se trouve en sous vêtements sexy et sa plastique me fait tout de suite penser à un guépard pour l'attitude féline de ses muscles longs et puissants... Je suis sous le charme et l'un de mes fantasmes va enfin pouvoir prendre forme "Passer une nuit blanche avec une noire" Je me lève aussitôt, la saisie brusquement et l'embrasse fougueusement... Mon braquemart réceptif rugit en quelques secondes ! Elle m'arrête cinq minutes histoire de me questionner sur qui aurait pu me voir et si j'avais croiser un voisin lors de mon arrivée. Je lui répond franchement mais cette affaire a le don de faire rentrer mon couteau dans son étuis... 
Suite à cet interrogatoire elle me propose de me mettre à l'aise, c'est à dire de me déshabiller et me poser. Elle m'apporte un verre de vin, je suis revenu au garde à vous et me demande si ça me plairait de voir une démonstration de pole dance... Je lui répond par un grand OUI et suis émerveillé par tant de prestance, dextérité mais aussi douceur lorsqu'elle commence son futur show ! Avant d'entamer son spectacle je la vois trifouiller avec une clef à laine au pied de la barre. Je comprendrais plus tard que cela sert à bloquer ou non la rotation de la barre pour qu'elle puisse tourner ou tout simplement rester statique. Elle me prévient également qu'elle n'est que débutante mais au vu de sa prestation je me trouve comme un enfant avec les yeux écarquillés grands ouverts sur la friandise que l'on vient de me promettre. Elle tournoie magnifiquement avec un ensemble nuisette trois pièces avec string ouvert qui donne un aperçu très discret sur sa pastille, sa vulve, son con, son abricot, sa pachole, sa choune, sa foufoune, sa chatte, son blason, son as de carreau, son vallon si l'on se sent l'âme d'un spéléologue aguerri... N'en pouvant plus de patienter et languir devant ce ballet si tentateur, je lui ordonne de s'approcher ce qu'elle fait aussitôt en me grimpant dessus tout en me disant "dommage que je ne sache faire complètement le grand écart". Je continus à l'embrasser tout en lui caressant les fesses et lui propose à mon tour de lui montrer mes talents. Je m'essais donc à la barre en commençant à babord, mon bras gauche en dessous à accomplir la position du drapeau. Je pose mes mains, prends position et me casse la gueule... Je me fais un peu mal mais ultra fier je me relève et ne voulant pas rester sur un échec je m'exécute avec mon égide droite, la plus forte, et réussis avec brio et aplomb ma posture. Je suis un superbe étendard avec le mat dirigé vers le ciel !
Trêve de faire le guignol, je me ressaisis très vite et fonce sur ma gazelle aux jambes interminables pour rallumer la flamme et reprendre là où nous nous étions arrêter. Je suis maintenant assis dans le divan, Laura se penche sur mon sexe pour l'attraper dans sa bouche aux lèvres pulpeuses sur laquelle se trouve un grain de beauté tout à fait charmant.
Préalablement elle avait mis un coussin sous ces genoux. Je remarque qu'elle a toujours un oeil attentif et malicieux vers mon visage pour surement voir si j'éprouve du plaisir à ce qu'elle fait et en conséquence modifier son allure et ses coups de langues en fonctions des mimiques retranscrites par mon faciès... Il se trouve que j'esquisse un sourire espiègle car il y a une glace face à nous et je suis en plein matage de ces fesses athlétiques et rebondies dans le reflet de celle-ci.
Tout à coup elle s'arrête et me demande ce que j'ai sur le sexe...

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dimanche 26 juin 2016

UNE JOURNEE PAS SI PERDU FINALEMENT PARTIE 3

Notre cocktail terminé nous partons sur le sujet des vacances et discutons des destinations qui nous font rêver.
Petit aparté, je découvre une toute autre personne de la description sur le site. C'est marrant comme quoi on a toujours un filtre devant soi, comme si l'on portait des lunettes avec un voile qui nous disent à l'avance comment l'on veut que la personne rencontrée soit. C'est le génial pouvoir de l'imagination qui fait que parfois l'on est terriblement déçu lorsqu'on arrive à ses fins...
Bref, revenons à table, je commande un burger avec une bière ambrée alors qu'elle choisie une copieuse salade avec un verre de vin rouge. Nous continuons à bavarder sur nos futures envies de voyage. Je lui dis que la Thaïlande m'attire pour ses temples, ses éléphants, manger des insectes mais surtout la timidité, pudeur et modestie des asiatiques. À son tour, elle me dit qu'elle part bientôt aux États Unis, que ce sera son premier voyage car elle n'a jamais pris l'avion. Elle me raconte même qu'elle en a peur. Je lui répond que c'est normal, que c'est comme toutes les premières fois, lorsque les choses nous sont inconnues, on a un sentiment d'inquiétude du fait de ne pouvoir contrôler ses actions en réagissant spontanément aux souvenirs d'une méthode apprise pour ne pas échouer car c'est la peur de ne pas réussir qui nous bloque et nous rend stoïque devant les événements qui nous tombent dessus. C'est ce que l'on appelle la vie...
Elle me dit qu'elle en a bien conscience et que pour cela elle va faire un stage sur un simulateur de vols pendant lequel elle va prendre pendant un cours instant les commandes de l'appareil. Je trouve ça génial jusqu'à ce qu'elle m'annonce le prix de la semaine de formation...
Notre repas terminé, je suis content d'avoir déjà face à moi une superbe femme mais aussi un être super cool avec qui j'ai vraiment pris plaisir à converser. C'est bientôt la fin de notre entrevue et je me dois de trouver un stratagème pour la revoir au plus vite mais je n'en ai pas besoin car elle me propose directement de passer chez elle pour boire un dernier verre. Habituellement je ne suis pas un homme facile mais je décide de déroger à certaines règles que je me suis fixées car elles peuvent parfois être très connes. Elle dit qu'elle habite le quartier et me demande juste si ça ne me dérange pas de l'attendre environ un quart d'heure avant de la rejoindre à son domicile. Je m'exécute et la laisse partir devant en lui offrant un léger et sensuel baiser qui va attiser l'attente du plaisir à venir...
Je suis encore dans le pouvoir de l'imagination décrit ci avant...
Je me retrouve seul face à moi même, pleins d'idées en tête à tourner autour du petit bassin limitrophe à notre point de rencontre. Après une petite demi-heure à tourner en rond, ça commence à me saouler, je l'appelle et elle ne décroche pas... Ça me gonfle encore plus mais je reçois aussitôt un SMS "désolé j'étais sous la douche tu peux venir me rejoindre". Je lui demande "où" auquel elle me répond "Oups" avec son adresse. Je regarde rapidement Maps et ça se trouve à deux rues, j'y serais dans trois minutes. Je me trouve face à l'interphone du bâtiment. Pas besoin de sonner car des gens arrivent en même temps que moi et j'en profite pour rentrer. Elle m'avait précisément expliqué dans son texto qu'elle se trouvait au cinquième étage, que lorsque je sortirai de l'ascenseur je me trouverai dans un couloir au bout duquel je verrai une porte avec un hublot que je dois traverser et ce sera la dernière porte sur la droite qu'elle laissera entrouverte pour moi.
Je pousse la porte...

LA SUITE PROCHAINEMENT

mardi 21 juin 2016

UNE JOURNEE PAS SI PERDU FINALEMENT PARTIE 2

Me voilà rapidement sur mes starting block, en quelques clics je comprends très rapidement le fonctionnement du logiciel et je me mets en position recherche active ! Pas le temps de réfléchir, je sélectionne une part une toutes les filles et je leur laisse pour message un simple "Salut, comment se passe ton week end !?"
Tout juste trois envois que déjà une réponse ne tarde pas . Je clique sur "Wendy",  je vois "Très bien et toi^^ ". Je sélectionne son profil et je scrute sa description. J'aperçoit une photo qui suggère une femme superbe de dos mais où l'on ne voit ni la fin des jambes ni la tête et remarque rapidement que la majorité des images que j'aperçoit en naviguant sont du même acabit. Trente huit ans, apparemment séparée avec un enfant... Je lui propose direct "Tu fais quoi, ça te dirais pas qu'on déjeune ensemble ?" Elle me répond aussitôt "Pourquoi pas, ça tombe bien j'ai la dalle"
On échange alors encore quelques mots histoire de faire connaissance et je lui file mon numéro de portable. Je reçois aussitôt un SMS "Ok c'est noté ;-)" Je m'empresse de prendre mon smartphone et l'appelle cash. Ça sonne mais ne décroche pas, je ne laisse pas de message... Quelques secondes plus tard un bip retentit, c'est un texto "Désolé je suis avec une amie, je te fais sonner dans deux minutes lorsque je serai plus libre"
Dix minutes plus tard, toujours dans mon jeu, mon téléphone sonne enfin. L'attente fut longue, je n'y croyais plus mais je dépensais toujours mon énergie à baratiner d'autres gonzesses... L'une d'entre elle me demanda même pourquoi je me suis inscrit sur le site. Je ne supporte pas ce type de question car elle n'a pas de sens donc je réponds en général que je cherche à refiler mon électroménager. Pour le coup ça la détend et la fait bien rire... Bref on s'en fou car mon cellulaire a sonné et je me dois de rappeler cette dame. J'appuis sur le bouton tactile vert  pour téléphoner et encore une fois j'ai l'impression qu'elle ne va pas décrocher quand juste après le quatrième son j'entends une voix chaleureuse. Nous faisons rapidement connaissance et apprécions tous les deux le charme de nos élocutions basses et posées ce qui dénote ou renforce une véritable idée d'assurance et convenons d'une entrevue pour le repas de la mi-journée...
Je me prends une douche en vitesse même si je suis déjà propre, enfile une tenue décontract, mets une tonne de parfum et file retrouver ma promise, enfin je l'espère. J'arrive juste à l'heure pour le rendez-vous sachant que je n'aime pas être en retard et me place à l'endroit convenu pour se retrouver. Je me trouve à l'angle d'un restaurant sur une allée piétonne qui fait face à un petit bassin entouré d'immeubles récents, tous différents et à l'architecture moderne. Je suis tout de même un peu stressé car je ne sais pas à quoi m'attendre. Bref je me poste et vois passer une multitudes de personnes  et je suis tout à coup rassuré et impressionné quand j'aperçois une putain de meuf se dirigeant vers moi d'un pas décidé. Elle arrive face à moi, je sais aussitôt que c'est elle, je lui fais la bise "Salut Wendy"
Elle me reprend et me dis qu'en fait elle se prénomme Laura et me demande également mon prénom. Je lui répond "Tony" tout simplement comme je l'avais inscrit sur rencontre-adultère lors de mon adhésion.
C'était une superbe black d'un mètre soixante quinze, environ soixante kilos, vêtue d'une jolie robe à fleur de type "London"qui dévoilait une silhouette sportive, des jambes fines et musclées finissant par une paire de talons. Cela lui donnait une courbure excitante en lui faisant davantage ressortir ses fesses et sa poitrine. Elle avait également un sac lonchamp ainsi qu'une petite montre au bracelet tressé à son poignet droit qui donnaient un coté chic à la simplicité et fraicheur de sa tenue. Seul bémol, elle était très maquillée mais elle compensait cela par un superbe sourire (suis plutôt dans le genre critique mais loin d'être parfait...).
Bref on se retrouve sur la table du dit restaurant avec un cocktail chacun, en terrasse, profitant des rayons de soleils qui s'offrent à nous en cette journée printanière et pour la première fois aujourd'hui je vois une éclaircie dans la superbe ébène qui se trouve juste devant mes yeux.

LA SUITE UNE PROCHAINE FOIS

lundi 20 juin 2016

SOUVENIRS

Je viens de retrouver une lettre d'amour que j'avais écrit plus jeune, je vous en fait partager une partie :

"Quel est donc cette sensation bizarre qui me traverse, cette chose qui m'arrive dessus et que je ne peux éviter comme un obstacle insurmontable... C'est drôle, ça monte à la tête et comme par hasard on oublie tout et on joint si facilement l'utile à l'agréable. Le coeur ne cesse de battre très fort, on n'a plus faim. C'est comme un rêve sauf que je suis éveillé ! Quoi ! Suis je dans la lune ? C'est ce que  tu penses ? Eh bien oui je le suis ! Je le revendique et j'en suis fier ! Quoi de plus beau que de rêver ? Le rêve est vital ! Comme l'air et l'eau il est essentiel ! Les rêveurs font avancer l'humanité, ils veulent juste aller plus loin ! Les explorateurs, les chercheurs, les poètes... Ils demandent plus à la vie ! Ils sont gourmands et curieux ! Ils voient plus grand et plus haut ! D'ailleurs je ne rêvais pas, je méditais sur mon propre sort qui pourrait devenir le notre...

Bref je l'ai séduite, on a couché ensemble puis je l'ai quitté...

dimanche 19 juin 2016

UNE JOURNEE PAS SI PERDU FINALEMENT 1ERE PARTIE

Samedi matin, je me lève. Je vais faire caca, me lave les mains, pars déjeuner et me brosse les dents. Tous les matins je fais les mêmes choses, dans le même ordre. Je me suis une fois amusé à regarder l'heure à laquelle se produisent ces événements et à quelques minutes prêt mes mouvements dans l'espace sont toujours méthodiquement les mêmes au même instant. À répéter tout le temps les mêmes gestes j'apparente mon début de journée au "Truman Show", superbe film sur la vie d'un homme filmé à son insu pour une télé réalité. Je me dis heureusement que ce n'est pas le cas pour moi car sinon les gens se feraient bien chier tant je passe du temps à réfléchir sur les réseaux sociaux...
Bref, samedi matin, il fait beau, le soleil se lève et la journée s'annonce belle mais je n'ai pas prévu de sortir de la maison car j'attends un mec pour la vente d'une armoire d'époque plus pour sa vétusté que pour le caractère ancien de l'objet sur le bon coin. Vous savez ce site où vous mettez toutes vos merdes et où vous trouvez toujours un bon samaritain collectionneur prêt à mettre de l'argent dans de l'occasion alors que si vous vous étiez coltiné une journée de brocante avec des ustensiles, outils, engins, appareillages de qualité vous seriez revenu bredouille... Vive le progrès !
J'attends mon bonhomme en regardant le net. Vous devez savoir que les seules choses qui m'intéressent sur la toile sont le foot, les pornos et les réseaux sociaux. Bon là il se trouve que je me suis accordé une dérogation en regardant les susceptibles prochaines destinations pour mes futures vacances...
Onze heure quinze, mon type n'est toujours pas là, nous avions rendez-vous un instant plus tôt. Je me décide à l'attendre quelques minutes de plus. De toute façon je suis chez moi c'est pas comme si je devais poireauté sur le parking d'un lieu commun à tous les deux pour effectuer notre échange de bons procédés, son argent contre mon meuble antique, démodé, décrépit, branlant et délabré. En même temps je lui en demander seulement cinq euros.
Le temps passe et toujours pas de nouvelles de mon gonze, ce qui m'agace fortement, pas vraiment pour les cinq euros mais surtout pour le temps perdu à l'attendre plutôt qu'à profiter d'une si belle journée en extérieur. Je prends mon téléphone et compose le numéro de ce trou du cul. Je tombe directement sur sa messagerie "veuillez bien..un message BIP" sur laquelle je m'empresse de laisser une annonce virile mais très correcte. Bizarre, il ne me rappellera jamais... 
J'ai perdu ma matinée, ça m'a coupé la faim donc je me remet en scelle sur le web histoire de dénicher la bonne affaire de l'été. Entre deux recherches sur les comparateurs de vols, je regarde un topic sur le classement des meilleurs sites de rencontres. C'est fou, on trouve de tout et il m'est assez difficile de me décider à savoir lequel correspondrait le plus à mes attentes. Bref, en pianotant l'un d'entre eux retient mon attention, déjà pour le caractère gratuit de l'inscription mais surtout car il offre les pleins pouvoirs à son utilisateur pendant quinze minutes. Je m'explique, lorsque je dis les pleins pouvoirs, je ne suis pas un dieux qui va s'assurer aisément de trouver l'amour ou tout simplement un coup pour baiser mais un accès total et immédiat à toutes les fonctionnalités payantes du programme. Je me concentre et me prépare rigoureusement à l'inscription pour essayer d'optimiser mes faibles chances de rencontre vu le temps qu'il m'est impartit pour réaliser l'exploit de générer un "date". Je me sens tout à coup dans mission impossible avec un sablier prêt à m'exploser à la figure ou un démineur, spécialiste des explosifs devant un casse tête chinois à résoudre en un quart d'heure. Je ne l'ai toujours pas précisé mais je me trouve sur un site de rencontres extra conjugales. Cela dit, je trouve fou la surenchère d'inventions pour pousser à la consommation de rencontres superficielles ou épidermiques mais cela est un autre débat... 
J'ai du mal à choisir une photo de profil qui puisse susciter la convoitise alors j'en met trois où l'on peut se faire une idée du personnage. Mon image postée, voilà que l'on me demande une description sur laquelle j'inscris "Trisomane (pour la contraction de trisomique et mythomane) qui gagne à être connu". 

LA SUITE UNE PROCHAINE FOIS

  

vendredi 17 juin 2016

MON COEUR SE MEURT

On pense tout connaitre de soi, savoir ce que l'on veut, qui l'on est mais c'est faux. Il suffit de se regarder et qu'est ce que l'on voit ? Juste une image dans la glace, une représentation de la société, une personne à travers le monde perdue elle même dans ce monde... J'en ai marre d'être celui que je suis. Je voudrais être plus fort, être un autre QUI n'a pas peur de la vie, QUI la prend comme elle vient, QUI ne ressent rien, QUI trace son chemin. C'est comme dans toutes les histoires, la fin est toujours triste. Pourquoi t'ai je aimé ? Pourquoi ai je si mal maintenant ? C'est ta faute ! NON... La mienne... Celle d'être trop sensible, d'être vulnérable, de ne pas avoir connu l'amour sauf avec toi. Celle de t'avoir aimé et maintenant je me perds, je me sens tomber dans ce gouffre qui s'appelle tristesse OÙ les larmes ne font que couler, OÙ les pensées s'obscurcissent, OÙ le coeur se déchire et OÙ la vie se meurt... Je ne sais plus quoi penser. Je ne veux même pas y penser, je veux rester là. Seul avec moi même, avec mon coeur triste, le sanglot dans mes yeux, les souvenirs que j'ai eu, la peine de mon existence et surtout ma vie qui s'enfuit lentement pour doucement mourir et revivre...

jeudi 16 juin 2016

UN TRAM PEUT EN CACHER UN AUTRE

J'attend le tram. Vous allez me demander lequel car il s'y passe toujours un truc... Une dame âgée avec un survêtement remonté jusqu'au seins ou les seins qui tombent jusqu'au survêtement s'approche de moi et me complimente. Elle me dit que j'ai de belles baskets et que je dois être sportif...
Jusque là tout est normal, j'ai l'habitude...
Donc on se met à entamer une discussion, je lui dis que je vais faire ma séance de sport et elle me demande si j'habite le quartier car elle souhaiterai venir avec moi. Je lui répond aimablement que j'ai piscine, elle me répond "J'adore" donc mon excuse tombe à l'eau. Je me dis que je suis dans la merde et tout à coup, ouf le tram arrive... Je m'assois, elle s'approche et s'assoit à coté de moi. Je sens tout à coup quelque chose sur mes genoux, oups un sein pointe vers ma cuisse musclée... Je sors mon portable pour regarder facebook et là elle me propose de prendre son numéro... Je suis terriblement déçu car c'était de son téléphone dont elle parlait et non de sa carte bleue... Bref, elle me quitte quelque stations plus loin en me lançant un timide "A bientôt..", un sourire intéressé et une petite main fripée qu'elle ondule en signe de coucou...
NON MAIS ALLO QUOI !!! C'EST UNE VIEILLE ET ELLE ME DRAGUE !!! 
NON MAIS ALLO QUOI !!!

L'HIVER APPROCHE

La fin de l'été accourt, tachons de ne pas en louper l'arrivée et profitons des derniers rayons de soleil qui s'offrent à nous. 
Après la plage, les paillotes (bar de plages lounge), les estivales (festival viticole) et autres activités autour du partage, voilà que la rentrée sonne à grands coups de pompes !
Les saisons passent et laissent, à la fois, un gout amer et doux par des occasions partagées et la nostalgie apportée par des situations à un moment donné qui font que l'on donne tout son être aux autres qui nous le rendent par des attentions qui resteront gravées à tout jamais dans nos têtes et nos coeurs.
La rentrée commence, les bonnes résolutions sont de retours, "je n'oublie surtout pas mon cartable" car la routine va s'installer et l'on va perdre peu à peu notre folie donc je compte sur vous pour raviver, éclairer en chacun de nous la lumière qui fait que l'on brille au quotidien et que l'on existe ! La seule chose importante est d'exister, ce serait bête de cherche à le prouver car c'est une évidence. Cela se passe à travers une action, une parole, un écrit qui nous touche et que l'on se remémore continuellement. Ca en devient presque une marque de fabrique et parfois n'importe lequel de ces sobriquets fait que l'on pense à vous.
Bref l'été touche à sa fin, pour ma part j'ai beaucoup profité mais arrive le froid, je n'ai personne contre qui me blottir et les interminables soirées hivernales vont me paraitre bien longues...
Tout ça pour vous dire de continuer à vivre et restez naturel car ça paye toujours ! De plus le ridicule ne tue pas et ce qui ne tue pas nous rend plus fort !
Heu... Je dois vous laissez car l'aspirateur sonne, ça veut dire qu'il est chargé, je vais pouvoir le passer...

mardi 14 juin 2016

DEPART DE DISCUSSION TINDER

MOI : Salut, tu as de jolies yeux verts !

ELLE : Merci pour le compliment !!! ça va ?

MOI : Très bien, merci. Je ne sais par où commencer donc je te propose de me poser une question, celle dont tu as envie et j'y répondrai avec franchise et honnêteté

ELLE : Euh, tu as aucune questions à poser, ça veut dire que c'est toujours la nana qui commence avec toi ?

MOI : Toujours, non. Pour moi peut importe qui commence. L'important c'est d'échanger par la suite, pour apprendre à mieux se connaitre pour que cela débouche peut être sur une rencontre. En général l'homme commence mais j'ai voulu être galant en te laissant le luxe de poser la 1ère pierre à notre à notre future discussion...

ELLE : LOL

MOI : Alors ?

ELLE : Ok, je vois le genre !

MOI : Comment ça, explique moi ?

ELLE : T'es le genre de type qui croit que parce que t'as un peu de vocabulaire...

MOI : Tu crois bien ;-)

Bref cette histoire s'est terminée en un instant complice et coquin au bord d'un feu de cheminée avec une coupe de champagne...

LE REGARD DES AUTRES

On adore avoir "ce qui ne sert à rien", "ce qui plait aux autres"... On s'arrête trop sur des a priori et parfois sur le regard des autres (Si ça ne pouvait exister). C'est comme si on achetait un livre dont la couverture nous attire terriblement mais dont le contenu ne nous satisfait pas... On va le mettre en évidence mais ne pas l'ouvrir, l'exhiber comme un trophée de de guerre... Parfois on ne va pas vers ce que l'on a besoin car on choisit la facilité et qu'on a peur de s'ouvrir aux autres... Il vaut peut être mieux avoir un livre dont la couverture nous plait moins mais dont la richesse intérieure retienne notre attention pour qu'on est envie de le garder prêt de soi et que l'on le feuillette à l'infini... Je terminerai cette pensée par une petite réflexion : Faut il mieux porter toute sa vie une superbe paire de chaussures qui nous fait mal au pied lorsqu'on marche mais dont on aura surement les éloges permanents de nos confrères OU porter tout simplement une paire de chaussure dans laquelle on se sent à l'aise et avec laquelle on se déplace aisément mais incognito de nos confrères OU (encore!) marcher pied nu ce qui peut procurer une sensation agréable de liberté mais l'on ne peut suivre nos confrère partout sans risquer de se faire mal... Voilà ! A vos copies...

lundi 13 juin 2016

MARCHE DE NOEL

L'autre jour, petit tour sur la place de la comédie à Montpellier pour le marché de Noël... J'en profite pour regarder les bonnets rouges du papa noël et m'attarde sur un jolie avec des petites cornes de cerf... La vendeuse m'interpelle et me dit "j'ai exactement ce qu'il vous faut !" Je m'approche d'elle et elle me montre la petite tenue de la mère noël. Je lui dit "désolé mais je ne suis pas accompagné" ce à quoi elle répond "bizarre vous êtes charmant" ce que je prend évidemment pour un argument de vente. Bref j'ai fait les hivernales et suis reparti avec 3 pots de pâtes à tartiner...

L'HABIT NE FAIT PAS LE MOINE

Petit truc bizarre de la vie : j'invite ma copine au restaurant pour son anniversaire. Jusque là rien d'extraordinaire... Elle est super sexy, a vraiment sortie le grand jeu. Elle a fait la totale, maquillée, peignée, dessous sexy... Je pense que je vais passer une bonne deuxième partie de soirée, en fait je pense que nous allons baiser ardemment toute la nuit comme des bêtes... Tout se déroule à merveille, je suis au top, enfin je fais ce qu'il faut pour que l'on passe une bonne soirée et que la suite soit l'apothéose d'un repas réussi... Nous rentrons chez nous, tout excités, surtout moi ! Nous partons dans la chambre et elle me prétexte un laps de temps histoire de se préparée... Je m'exécute et m'attend à voir débarquer une femme fatale d'une beauté et classe incomparable mais au lieu de cela, une demi heure après, je la vois rappliquer accoutrée d'un pyjama BABAR que limite avec un anorak elle serait plus bandante... Je laisse libre court à l'imagination débordante de chacun la morale de cette histoire !

JOURNEE INTERNATIONALE DE L'HOMME 19 NOVEMBRE 2015

Aujourd'hui c'est la journée internationale de l'homme et hasard du calendrier cela tombe en même temps que l'arrivée du beaujolais nouveau. Je ne sais pas pourquoi j'ai envie d'en faire un parallèle, de trouver un point commun entre ces 2 événements. Surement pour faire un peu d'esprit mais surtout pour satisfaire un ego-trip...
"L'homme c'est comme le beaujolais nouveau, on a tous et toutes envie d'y gouter chaque années même s'il nous déçoit on y revient malgré nous..."
Je terminerai avec une citation de P. Bouvard : 
"Les hommes sont comme le vin : Lorsqu'ils deviennent meilleurs en vieillissant c'est qu'ils sont d'une très grande qualité !"

RETOUR DU GUERRIER

Je rentrais tranquillement en tram suite à une séance de sport intensive. J'étais assis, tout seul, repensant aux efforts fournis pour me sculpter un corps d'athlète quand tout à coup surgit sur moi une page de journal déchirée, confectionnée en avion. Il arrivait d'un groupe de jeunes filles terriblement joyeuses, bref bourrées, assises non loin de moi... Je regardais ce bout de journal, c'était la page des sports quelle jouissance !!! L'une d'entre elle s'approche de moi et me susurre à l'oreille "Tu as le droit de le faire voler..." Ca me faisait bizarre, j'étais presque choqué, d'habitude c'est l'inverse qui se produit, c'est moi l'artisan confectionneur d'idées loufoques pour créer la convoitise mais qui surtout suscite une idée charmante du ridicule...

LA FAIM NE JUSTIFIE PAS LES MOYENS

Sortie en boite de nuit, je rencontre une fille magnifique. On se propose de se revoir le lendemain, jusque là rien d'anormal ni d'original... Je l'invite donc dans un restaurant où je vais régulièrement et où je connais tout le monde car j'aime être sur mes bases mais c'est surtout très bon marché... On commande à manger et vient la question du vin à table. Souvent la fille me dit je ne peux pas car demain j'ai un examen ceux à quoi je rétorque toujours "un examen sanguin !?" Bref la question ne se pose même pas car nous prenons une bouteille de rosé, pas mon vin préféré cela dit car je préfère le rouge ou le blanc mais on s'en fou... J'adore comment elle m'introduit le truc (ce n'est pas une nouvelle pratique) "lorsque je bois je fais des choses !" On se doute bien que je l'ai faite boire... Nous terminons le repas comme nous l'avions commencé, c'est à dire avec de l'alcool... Notre coupe de champagne terminée, je me fais inviter car c'est aussi bien de changer les codes et je n'ai pas envie de vexer la personne en l'invitant depuis que vous revendiquez l'égalité hommes/femmes... Maintenant nous sortons et nous dirigeons vers la voiture. Il faisait très chaud, nous étions en été et le soleil brulait nos mines radieuses d'alcooliques et faisait transparaître nos sourires coquins... Nous montons dans la bagnole et j'entends "je me sens mal". Pas le temps de réagir qu'elle me gratifie d'une gerbe, que dis je une avalanche magnifique... Bref la caisse de mes parents eu droit à une déco culinaire. Dans son malheur, j'étais mort de rire malgré cette situation embarrassante. Je la raccompagne donc chez elle, certes déçu mais la vie m'a appris qu'une femme parle plus qu'elle n'agit... Me voilà maintenant avec un beau cadeau pour mes parents, les connaissant mon histoire va les faire rêver. Je me décide donc de camoufler le truc après avoir élaboré une stratégie. Je commence alors à me mettre en tenue d'expert et je décortique chaque recoin pour rendre la voiture comme neuve au daron et à la daronne. Génial, je retrouve même une pièce de 10 francs, j'irai jouer au baby avec les potes. Je termine l'opération nettoyage-camouflage et je me rend vite compte que de faire ça avec de la javel sur des sièges en tissus n'était pas une bonne idée... Il faut juste que je trouve une solution et heureusement, j'ai l'esprit vif car ce qui m'a le plus frappé chez mes parents dans mon enfance ce sont leurs poings ! Je vais acheter des housses pour cacher cette bévue (je passe mon temps à réparer les conneries des autres !). Putain ça vaut cher ces merdes là ! Je vais être obligé de taper dans mes économies, je ne jouerai pas de sitôt à FIFA, sniff... Je rends la voiture à ma mère qui me dit "c'est une bonne idée, combien elle t'on coutée que je te rembourse". Trop fort ! Je vais pouvoir jouer à mon jeux vidéo... 

ENVIE DE TOMBER AMOUREUX


 

Un après midi de mai dans un parc boisé et fleuri à souhait, les oiseaux fredonnant une douce mélodie et la douceur du refrain du vent sur mon visage, je lisais un journal adossé sur un banc quand tout à coup quelque chose vient perturber ma concentration, mon calme légendaire...
C'était le type de truc capable d'abattre un arbre en un seul coup, creuser un tunnel dans la roche, faire un joli château de sable, doubler le TGV avec sa ferrari f 430 bref quelque chose de magique qui sur l'instant nous renvoi un sentiment bizarre, incontrôlable de fragilité et de confiance ! Tout ce qui nous entoure nous semble anodin, le vent a cessé et les oiseaux gardent le silence, la lumière jailli et l'on commence à voir les étoiles...